Anthony Delaplace
En tant que Normand, Paris-Camembert est-elle un point de passage incontournable ?
« Paris-Camembert, je la coche tous les ans sur mon calendrier avec la Polynormande chère à Daniel Mangeas, car ce sont les deux seules courses professionnelles normandes inscrites au calendrier. Je suis toujours motivé au départ des compétitions, mais là, forcément encore un peu plus ».
Comment définirais-tu cette classique « française » ?
« Déjà, elle correspond à mon profil. C’est une épreuve usante. La première partie est relativement plate pour arriver à Livarot, et ensuite on fait des boucles autour de cette ville. Là, le tracé devient plus difficile avec l’enchaînement de bonnes petites bosses, raides. C’est un circuit qui use, la distance de la course est longue. Sa caractéristique: c’est que c’est souvent décousu dans le final ».
Quel souvenir gardes-tu de l’édition 2022 ?
« C’est ma dernière victoire en date chez les pros, donc cela reste un super moment, car j’avais gagné chez moi. Il y a toujours ma famille, mes amis proches, présents. Je termine seul, avec un petit groupe qui revenait sur moi. C’est la raison pour laquelle je suis motivé, et que j’ai à cœur de bien faire sur ce Paris-Camembert 2025 qui sera le dernier de ma carrière. C’est la course que je n’ai jamais manqué en seize ans chez les pros ».